Ils sont l’atout offensif du PSG. À eux trois, Jérémy Ménez, Nene, et Kevin Gameiro ont inscrit plus de la moitié des buts parisiens (18 sur 29). Après une longue séance de dédicace hier après-midi au magasin Adidas des Champs-Elysées à Paris, les trois hommes ont accepté de se confier.
Ils promettent des jours meilleurs. Ils en sont sûrs.Le succès contre Auxerre (3-2) dimanche, après trois défaites consécutives, va relancer la machine. « On n’a pas gagné avec la manière mais on a retrouvé un état d’esprit combatif, souligne Kevin Gameiro. Des périodes difficiles, chaque équipe en connaît. Il valait mieux l’avoir maintenant qu’au mois d’avril. » « Ça, c’est Paris! répond Ménez. Quand ça va, tu es le meilleur. Quand tu perds, tu deviens le plus nul. Mais on n’allait pas tout gagner non plus. » « Avec nos mauvais résultats et le potentiel de notre équipe, je peux comprendre que les gens aient parlé de crise, poursuit Nene. Mais, dans le vestiaire, il n’y a jamais eu de crise. Malgré la pression, on est toujours restés conscients de nos qualités. »
Tous derrière Kombouaré. Devant les menaces qui pèsent sur leur entraîneur, les trois joueurs affichent un soutien sans faille. « On est tous derrière lui », affirme Nene. « Il nous demande de ne pas penser à lui et de se concentrer sur le football, relate Ménez. Pour moi, il est toujours l’homme de la situation. Il fait du bon travail. Il faut donc rester comme ça. On le soutient à 100%. Souvent, le mal ne vient pas seulement de l’entraîneur. » « Avec le coach, ça fonctionne très bien, ajoute Gameiro. Je sais qu’au PSG, dès qu’on enchaîne des défaites, ça devient compliqué. Mais on est 2e s, pas derniers! »
Une complicité à affiner. Les trois joueurs le reconnaissent aisément. Sur le terrain, leur entente est loin d’être parfaite. « Il nous faut du temps », plaident-ils en chœur. « Avec Nene, c’est plus facile car on a joué ensemble à Monaco, sourit Ménez. Avec Kevin, ce n’est que depuis cette année. On essaie de se trouver mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. » « Le groupe est nouveau, il y a plein de recrues. Il nous faut travailler pour comprendre comment l’autre joue », soutient Nene. « Je ne suis pas inquiet. En début de saison, ça marchait bien », ajoute Gameiro, qui n’a pas marqué depuis mi-octobre. A propos de la guerre des ego, le trio botte vite en touche. « Ça, c’est une invention de la presse. Si vous étiez dans le vestiaire, vous verriez que l’ambiance est très bonne », jure le Brésilien. « Quand on a des choses à se dire, on se les dit, poursuit Gameiro. Mais, croyez-moi, ça ne nous empêche pas de bien rigoler ensemble ! »